Seabrook Island
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 Play with me baby (Happy)

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MessageSujet: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptySam 24 Déc - 3:46

    Ce soir c'était soir de fête pour les Walkyries, en effet la plupart d'entre elles avaient l'occasion de se rendre à l'un des plus grand concert de rock de cet Etat. Ce concert était réputé pour être sous haute tension à chaque fois et les jolies demoiselles n'allaient pas sortir les mains vides, elles seront toutes armés, ben quoi on ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer. Sonia commença à se préparer pour sa petite sortie en commençant par une bonne douche brûlante, elle adorait le contact de l'eau sur sa peau, si elle le pouvait elle resterait des heures sous la douche. Une fois terminé la demoiselle se vêtit très rapidement, elle enfila un top s'arrêtant au dessus du nombril, un pantalon en cuir ainsi que sa fameuse veste en cuire qu'elle chérissait tant. Sonia avait un look assez différent des autres Walkyries, elle s'était toujours habillée de la même façon donc elle n'imitait personne. L'irlandaise se maquilla légèrement, elle aimait mettre la dose autour de ses yeux, cela accentuait encore plus son look de petite rebelle. Elle prit d'un geste vif son casque et se dirigea en direction de sa moto avant de prendre le chemin du concert en compagnie de l'équipe, celui-ci se trouvait à plusieurs dizaines de kilomètres de Charming, un endroit où elle n'avait jamais foutu les pieds avant ce soir.

    Une fois arrivée à bon port, toute la troupe pénétra à l'intérieur du concert qui se trouvait à l'extérieur, c'était une vraie orgie générale, la cocaïne, le sexe et l'alcool coulaient à flots ici. Sonia se sentait dans son élément, celà lui rappelait sa jeunesse à Dublin, elle s'en souvenait comme si c'était hier d'ailleurs. Les bousculades se faisaient intenses, au point même qu'elle fut séparée du groupe, peu importe elle avait sa bouteille de vodka à la main histoire de se réchauffer un peu. Elle avançait tranquillement poussant ceux qui étaient sur son chemin pour ainsi pouvoir profiter au maximum du concert. La jeune McGregor ne regardait même pas les gens qui se trouvaient à ses côtés, le concert était bondé de gangs en tout genre, cela se voyait par les uniformes que les gens portaient, il y avait de quoi flipper si vous n'aviez pas l'habitude de ce genre d'ambiance. Sonia continuait de marché jusqu'à ce qu'elle sente une main se poser sur ses fesses, elle se retourna lentement pour voir le visage d'un homme effrayant et légèrement plus grand qu'elle...


    Alors ma belle, tu ne veux pas t'amuser un peu ?! Tu ne seras pas déçus

    Sonia prit une grosse gorgée de vodka avant de poser ses yeux sombres sur celui-ci, elle s'approcha de lui avec une démarche plus que féline. Celle-ci approcha lentement ses lèvres de celles du garçon avant de saisir d'un coups sec l'entre-jambes de l'inconnu et de le serrer bien fort...

    C'est bizarre... Dès que je touche à ta queue, tu la fermes. Renseignes toi sur les personnes que t'abordes si tu ne veux pas revivre ça !

    Sans attendre elle lui mit un énorme coup de boule en plein nez, l'homme recula de trois pas, les deux mains sur son nez... Se fut alors que tout ses petits copains se retournèrent dans leur direction. L'un d'eux voulu l'attraper par le bras mais Sonia lui envoya sa bouteille de vodka en pleine face, il tomba par terre directement. D'un coup deux flingues se braquèrent sur elle, comme si elle n'avait pas assez l'habitude comme ça. La jeune McGregor s'approcha de l'arme tout en s'allumant une cigarette, elle n'était que à cinq centimètres de la mort...

    Beau jouet ! J'espère que tu sais t'en servir; je serais ravie que tu me fasses une démonstration...

    Oui bon elle était dans la merde, même si elle avait un flingue à l'intérieur de sa veste, elle n'aurait pas le temps de se débarrasser des deux armes. Ils avaient l'air d'être une bonne douzaine en plus de ça... Etait-ce là fin ? Ou est-ce que l'une de ses camarades la retrouvera à temps ? Telle était la question...Peut être que Sonia attendait ce moment depuis si longtemps, face tu vis, pile tu crèves, tout n'était que hasard maintenant ,était-ce l'heure du jugement dernier ?
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MessageSujet: Re: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptySam 24 Déc - 14:29

Il n’y avait pas grand-chose susceptible de lui remonter le moral en cette sale période, la mort de sa pauvre mère avait tout broyé sur son passage, rendant les petits plaisirs de tous les jours terriblement insignifiants et insatisfaisants. Il peinait à retrouver goût à la vie et qui aurait pu lui en vouloir ? Beaucoup de ses frères ne comprenaient pas réellement les raisons qui poussaient celui qui, autrefois, fut considéré comme un véritable larron en foire mais le deuil, chez les mexicains était quelque chose de tout à fait particulier et principalement quand il s’agissait de la mort de la mère. Happy n’avait toujours eu qu’elle, elle était le seul pilier de leur modeste famille et la voir disparaître était aussi douloureux que l’idée de ne plus avoir de famille du tout. Pas d’enfants ou de femme à qui s’accrocher, seulement des tonnes de problèmes en perspective, trop de femmes dans le champ de vision pour y voir réellement clair. C’était la solitude qui rendait la perte plus douloureuse qu’elle ne l’était déjà à la base. Heureusement pour lui et sa santé mentale, ses frères mettaient un point d’honneur à tenter de le remettre sur pieds, prenant la peine de venir le voir régulièrement quand il refusait catégoriquement de foutre les pieds aux soirées du club. Pour quelqu’un qui le connaissait depuis des lustres, il était plutôt étrange de le voir dans une apathie pareille, il n’avait jamais été du genre à s’apitoyer sur son sort et surtout sur celui des autres. Au contraire, il était reconnu comme le psychopathe de service celui qu’on envoyait lorsque toutes les autres tentatives de négociation avaient échouées et qu’il fallait en venir aux choses sérieuses. Il était le bras des Sons et certainement pas la tête pensante, on ne lui en demandait pas autant et pour une raison simple : il avait, bien souvent, des solutions bien trop radicales pour que ce soit approuvé par le club tout entier. Il n’était pas homme à faire des compromis à tort et à travers, il aimait les choses carrées et parfaitement claires, les négociations l’ennuyaient au plus haut point et il avait constamment besoin d’action et d’adrénaline. Ce fut d’ailleurs pour lui rappeler ce vieux besoin qu’un de ses frères se pointa chez lui, agitant des places de concert sous son nez, sachant qu’il parviendrait à retenir son attention plus de quelques secondes. L’affiche était superbe, entre Motörhead et Black Label Society, il n’aurait su où donner de la tête. C’était une invitation qu’il ne put refuser et il prit uniquement la peine d’enfiler son blouson et d’attraper les clés de sa bécane pour filer vers le lieu du concert, prêt à passer une bonne soirée, à picoler plus qu’il n’était permis et s’endormir sans se poser de questions.

Arrivé sur place, son regard balaya l’assistance et il constata qu’en cas de pépin, ça risquait de dégénérer à une vitesse folle. Il n’y avait pas que des amateurs de bon vieux heavy metal mais également des représentants de pas mal de gangs de la région, un vrai nid à emmerdes et pourtant, il ne s’était jamais senti aussi bien depuis le décès de sa mère. Un sourire étrange aux lèvres, il sortit de sa poche de quoi se rouler un joint et se l’alluma tandis qu’Anton, son frère d’armes, se ramenait avec des bières. Anton était le Don Juan du club, il fallait l’être un peu pour entrer chez les Sons, du moins avoir une vision des relations homme/femme plutôt particulière, mais lui dépassait toutes les limites, il détestait tout ce qui s’affiliait de près ou de loin avec de la stabilité et ça amusait énormément ses frères. Pour beaucoup, ils mettaient ça sur le compte de son jeune âge et de son insatiable soif de sexe et de femmes mais tous supposaient qu’un jour, il finirait par trouver la paix et rencontrer une femme qui le mettrait à ses pieds. Du moins c’était ce que pas mal de Sons souhaitaient, l’admettant ouvertement ou non. Aucun homme n’avait pour destin de finir seul, il lui fallait une gonzesse pour prendre soin de lui et s’occuper de ses besoins en tous genres. Là d’où venait Hap, l’âge du mariage était de 18 ans, on ne savait pas combien de temps on aurait avant de se prendre une balle et mieux valait commencer à construire les fondations de sa vie, au cas où elle se terminerait prématurément. Anton finit par disparaître, tenté par les beaux yeux d’une blonde que Lowman trouva insipide. Sa bière à la main, il s’enfonça dans la foule, essayant de se rapprocher le plus possible de la scène, ce qu’il parvint à faire, appréciant la musique, du moins jusqu’à ce que de l’agitation ne vienne foutre en l’air ce moment sympa. Il tourna instinctivement la tête, c’était plus fort que lui, là où il y avait de la merde, il fallait qu’il fonce pour voir s’il ne pouvait pas en rajouter une couche. La situation n’était pas anodine, d’habitude, ça se battait entre bonhommes et après que le sang ait giclé, tout rentrait dans l’ordre mais cette fois, c’était une nana qui se trouvait sous le joug de deux flingues et d’une troupe de baltringues qui se prenaient pour des hommes. Son sang ne fit qu’un tour, il jeta sa bière plus loin et tira une dernière fois sur son joint pour l’envoyer avec sa bouteille de bière. Il y avait des choses qui pouvaient le rendre complètement taré, du moins plus qu’il ne l’était déjà, et le fait de s’en prendre à une femme alors qu’on était une bande de mecs était ce qui le foutait le plus en rogne. Certaines, comme les Walkyries, étaient tout sauf fragile mais ça ne les empêchait aucunement d’avoir besoin d’un homme, il en était certain. Il tâta son holster pour s’assurer que son flingue était bien là mais il préférait avant tout se servir de ses poings et de son crâne, c’était bien plus drôle. Et en cas d’emmerde, son couteau se balançait au rythme de ses pas, accroché à son jean. Il se posta derrière les deux abrutis qui pointaient leurs flingues.

« Alors les tarlouzes, on essaie de voir qui a la plus grosse paire ? Pour le moment je crois que c’est elle ! » claironna-t-il avec un sourire

Cela suffit pour les mettre en colère mais avant qu’ils n’aient eu le temps de le viser, il les avait mis à genoux, leur pétant des membres au passage, juste pour le fun. Il aurait pu attendre que les autres plongent sur lui et les éclater un par un, mais il n’était pas seul et dans une ambiance pareille, c’était un coup à rameuter tous les blaireaux en manque d’action et il ne tenait pas à ce qu’il arrive quoi que ce soit à cette petite nana, ça aurait été dommage d’abîmer une si belle gueule. Il fondait sur elle pour lui attraper la main quand il vit trente-six chandelles, on venait de l’assommer avec une crosse de flingue. Il lui fallut plusieurs secondes pour prendre le dessus sur la douleur et l’envie de se laisser aller, ce fut le regard encore voilé qu’il se remit sur ses deux pieds pour attraper le petit fils de pute qui avait osé l’attaquer par derrière. Il l’attrapa par le col et lui envoya un coup de boule qui le fit tomber raide par terre, il l’aurait bien fini à coups de pieds mais le temps pressait. Il fit donc volte-face et s’approcha de la jeune femme.

« C’est pas le moment de rester là. » lui dit-il laconiquement avant de l’attraper par le bras pour qu’elle le suive.

Ce n’avait jamais été son genre de se tirer comme une fiotte mais il était clair que contre des dizaines d’assaillants, il ne pouvait rien. A contre cœur, il entraîna sa « protégée » sur le parking et rejoignit sa bécane, ce n’était qu’une question de temps avant que les autres ne débarquent. Ce fut au moment d’enfiler son casque qu’il réalisa que son crâne saignait, quelle merde, un casque tout neuf !

« Je te dépose quelque part ? » lui demanda-t-il en fixant la sortie du site qu’il venait de quitter
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MessageSujet: Re: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptySam 24 Déc - 16:17

    La mort s'approchait-elle à grand pas ? Sonia ne le savait pas, pour tout avouer elle ne se posait aucune question, si elle devait mourir ici et maintenant et bien elle crèvera... A vrai dire elle attendait la mort avec impatience, sa fin du monde était déjà arrivée, elle n'avait plus aucune attache hormis les Walkyries. En voyant ces deux flingues pointés sur elle, elle ne put s'empêcher de sourire, elle allait enfin quitter se monde sombre et ténébreux dans lequel elle nageait depuis sa plus tendre enfance, tout son parcours ne fut que chaos et destruction, souffrance et tristesse, c'était comme une libération. Mais d'un côté elle voulait continuer de vivre pour ses nouvelles amies, celles qui ont su l'aider quand ça n'allait pas, celles qui ont su lui redonner un minimum de goût pour la vie. Elle montre que très peu ses sentiments mais au fond elle tient toutes à elles, c'était sa famille. Obligé de sortir une arme pour maîtriser une jeune demoiselle toute frêle, pathétique... Alors qu'elle attendait avec impatience la chute de l'histoire, elle entendit la voix d'un homme derrière elle. Elle pouvait la reconnaître entre mille, c'était ce chère Carlos alias Happy, depuis quelques temps elle s'amusait à lui tourner autour à sa façon, c'est à dire l'insulter de tous les noms, mais c'est comme ça qu'elle montrait un certain attachement à une personne. Voilà il fallait qu'il fasse son héros encore et toujours même si elle était contente qu'il soit là pour la sortir de cette merde !

    Je n'ai pas besoin de toi ! Retournes avec tes grosses brutes Happy !

    Oui bon c'était une bonne actrice mais que voulez-vous elle avait sa fierté tout de même, il allait raconter à tout le monde qu'il lui avait sauver le cul et ça elle ne le supporterait pas. Mais bon il fallait parfois mettre sa fierté de côté, elle s'était retourné vers lui sans ne plus faire attention aux flingues braqués sur elle... Elle eut à peine le temps de se retourner, qu'il avait déjà réglé le compte aux deux mecs, la Walkyries eut un petit sourire intérieur qui s'effaça rapidement lorsqu'il lui prit la main sans lui demander la permission. Entre temps l'homme se fit assommer, Sonia dut se démerder un peu toute seule en réglant le compte d'un des mec qui les poursuivait. Une fois qu'il se remit de son coup les deux repartirent en direction du parking où était stationné la moto du garçon...Elle grimpa derrière lui sans se faire prier avant qu'il lui demande où pouvait-il la déposer.. Sonia énervée reprit..

    Tu fais chier ! J'aurais très bien pu me démerder toute seule alors ne va pas te prendre pour un super héros si tu ne veux pas que je t'exploses les...

    Elle eut à peine le temps de terminer sa phrase que deux voitures arrivèrent à toute vitesse en dehors du parking...

    Fonces !!

    Sonia s'agrippa au motard qui démarra en trombe... Ils dévalèrent la route alors que les deux caisses étaient derrière eux, l'irlandaise sortit alors son flingue et commença à tirer sur eux. Elle réussit à toucher le conducteur de l'une des voiture, celle-ci se retrouva donc dans le fossé. Ils arrivèrent dans une petite ville où ils purent rapidement semer cette bande. Non loin ils rejoignirent un motel après avoir planqué la bécane dans un coin tranquille, ils n'avaient pas le choix, ils devaient rester ici pour la nuit si ils ne voulaient pas retomber sur eux..

    On va prendre une chambre ici ! Viens...

    Ils prirent donc une chambre avant de grimper à l'intérieur de celle-ci. Sonia partit en direction de la salle de bain pour se passer un peu d'eau sur le visage, lorsqu'elle revint dans la pièce principale, elle constata la blessure grave d'Happy sur son crâne. Sans savoir pourquoi, peut être parce qu'elle lui était redevable, elle attrapa une serviette et une bouteille d'alcool qui se trouvait déjà dans la chambre... Elle l'imbiba d'alcool et la posa sur la tête de celui-ci, oui bon elle n'y allait pas de main morte mais Happy était quelqu'un de très fort. Elle enleva le sang qui coulait avant de prendre une gorgée de vodka et reprendre tout en observant le crâne de celui-ci...


    Merci pour tout à l'heure, c'était cool de ta part... C'était si...excitant !
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MessageSujet: Re: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptySam 24 Déc - 20:06



Les femmes ! De vraies casse couilles à qui on avait donné le droit de s’exprimer, Dieu seul savait pourquoi. Elles n’étaient que des nids à emmerdes et tout mec digne de ce nom en savait quelque chose. Soit on en tombait amoureux et alors elles vous menaient par le bout de la queue, soit on ne faisait que les sauter et là encore, ça leur posait problème et elles se transformaient en véritable monstre, un mélange entre l’inquisition et Jack l’éventreur. Carlos avait toujours fait en sorte de rester le seul maître à bord mais son amour inconditionnel pour les situations compliquées l’avait toujours poussé à s’enticher de femmes bien trop caractérielles pour que ce soit sain, aussi bien pour lui que pour elles. Il suffisait de voir ce qui se passait avec Joanna pour comprendre que cette relation n’avait rien de bien stable et encore moins quelque chose d’adulte. Ils passaient le plus clair de leur temps à se chercher, se prenant la tête sur des conneries pour finir par régler tout ça dans un pieu. Ils ne prenaient jamais de tergiverser sur les choses qui les faisaient s’opposer, sans doute parce qu’ils savaient tous les deux qu’ils ne parviendraient pas à se mettre d’accord. Il appréciait Joe, plus qu’il n’avait jamais apprécié n’importe quelle autre femme mais elle était encore trop jeune pour comprendre qu’il avait assez roulé sa bosse maintenant pour ne plus pouvoir se satisfaire des miettes qu’elle lui donnait. Ce n’était pas par hasard qu’il avait atterri dans le lit de Chris ou bien sur son bar, là n’était pas la question. Il avait besoin de douceur et de réconfort et elle lui apportait ça, au moins durant les quelques heures qu’ils passaient tous les deux. Il n’avait pas besoin d’une gamine en crise mais d’une véritable femme, chose plutôt compliquée à trouver quand on passe son temps à bousiller des gens pour les principes et les lois de son club et qu’on est entouré de pouffiasses rêvant de se faire une place au soleil en devenant la régulière d’un des membres. Il ne crachait pas sur le principe, lui aussi avait profité des faveurs des poules du club et ce à de nombreuses reprises mais il ne se voyait pas faire de l’une d’entre elles sa régulière alors que tous ses frères lui étaient passés dessus, elles étaient de véritables nids à foutre et il ne parvenait à les estimer, elles n’étaient là que pour les satisfaire et quoi qu’elles fassent, il ne les verrait jamais comme des personnes ou des femmes, seulement comme des objets. Mais au fond, peu importait leur statut, car au final, elles étaient terriblement chiantes avec leur besoin d’indépendance et de liberté, elles réclamaient l’égalité des droits depuis des décennies et pourtant, dès que ça sentait le roussi, elles avaient besoin d’un mec pour les sortir de la merde. Voilà qui justifiait sa théorie et il ne prit même pas la peine de répondre à ce qu’elle lui envoya dans les dents, sinon il aurait probablement fini par avoir envie de la laisser se sortir de cette situation par ses propres moyens et il ne se le serait pas pardonné, mieux valait la boucler et agir.

Ainsi, ils se retrouvèrent dans un hôtel miteux pour pouvoir échapper aux connards en bagnoles qui les avaient poursuivis sur une bonne distance, grisés par leur nombre et l’idée qu’il pourrait se payer une belle vengeance. Si seulement ils avaient eu la moindre idée de ce qu’aurait déclenché la mort d’un des SOA, ils auraient, à coup sûr, rebroussé chemin. Et pour être sincère, si Happy avait été seul ce soir-là, il aurait probablement arrêté sa bécane pour leur plomber le cul à tous, ce n’était pas une dizaine de merdeux qui le feraient chier dans son froc, bien au contraire. Il avait une résistance à la douleur incroyable et son incapacité à avoir peur pour lui-même était quasiment chronique. Il n’avait peur de rien et de personne, la seule chose qui l’empêchait d’être radicalement cinglé, c’était ses principes et l’éducation que sa mère lui avait donnée. D’ailleurs, sa mère n’avait eu de cesse de lui rappeler qu’il ne fallait pas se montrer impoli avec une dame, ce fut sans doute une réminiscence de ce rappel à l’ordre qu’elle lui faisait régulièrement qui le poussa à ne rien dire quand Sonia l’informa qu’ils allaient prendre une chambre. De toute façon, qu’auraient-ils pu faire d’autre ? Appeler les leurs pour tenter de se faire escorter ? Trop humiliant et mieux valait attendre que tout se calme plutôt que d’en faire davantage ce soir, il était déjà blessé et même s’il jouait au plus fort, son crâne le lançait, il savait qu’il aurait le droit à un putain de mal de crâne durant plusieurs jours à cause de cette merde. Ce ne serait pas la première fois qu’il aurait besoin d’être rafistolé. Tandis qu’elle se rafraîchissait dans la salle de bain, il se roula un joint bien chargé pour faire passer la douleur, une fois qu’il fut allumé, il se saisit de la télécommande de la télévision et la mit en marche, tentant de voir ce qu’il pouvait y avoir de potable. Il tentait de repousser la frustration d’avoir loupé le concert de ce soir mais lorsqu’il tomba sur une retransmission par une chaîne locale, il poussa un soupir de mécontentement mais ne put s’empêcher de mettre du son. C’était toujours mieux que rien, non ? Le coup qu’il avait reçu sur la tête avait dû lui atrophier le cerveau car en d’autres circonstances, il aurait probablement pensé à toutes les perspectives qu’offrait cette série de coïncidences. Se retrouver seul, dans une chambre d’hôtel avec une Walkyrie et Sonie de surcroît, n’était pas anodin. Elle refit surface au bout de quelques minutes, armées d’une serviette de toilette qu’elle aspergea de vodka avant de l’appliquer sur le crâne du Sons. Il grimaça avant de dire, comme un enfant :

« Putain, ça pique. »

Mais surtout, ça réveillait la douleur qui s’était quelques peu endormie depuis qu’il avait commencé à pomper sur son joint

« Y a pas de quoi, mais la prochaine fois je préférerais que tu te foutes à poil plutôt que de me torturer avec ta serviette. » commença-t-il avant d’ajouter en ricanant « Ouais je sais, on me le dit souvent. »

Il finit par poser les yeux sur elle et lui offrit un petit sourire avant de se reprendre, ce n’était pas le moment de jouer au séducteur de pacotille, il avait non seulement foutu Chris enceinte mais si Joanna savait qu’il fricotait avec une Walkyrie, elle allait faire un carnage. D’ailleurs, n’était-il pas supposé l’appeler ? Ca semblait plutôt compliqué de le faire maintenant, non ?! Il finit par détacher son regard de la jolie brunette et se leva avec lenteur pour s’installer sur le fauteuil à l’autre bout de la pièce.

« T’as qu’à prendre le plumard, ce fauteuil m’a l’air confortable. »

Et comme il ne dormait pas, il était inutile de tenter le diable en partageant quoi que ce soit de plus qu’une conversation amicale, oui, amicale était le mot. C’était quoi ce don de merde pour se foutre dans des situations pareilles ? Lui qui disait manquer de gonzesses, il était servi. Non, il n’y aurait pas de remerciements en nature, non, non, non. Pour combler le silence qui s’installait, il reprit :

« Tu veux que je te roule un joint, histoire de te remettre de tes émotions et d’oublier que j’ai sauvé tes miches, je sais ça doit être dur à avaler mais si tu veux, je garderai ça pour moi. » lui dit-il, hilare



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MessageSujet: Re: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptyDim 25 Déc - 4:09

    Qu'était-il arrivé à Sonia pour qu'elle devienne ce genre de femme ? Ce genre de femme qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds et encore moins par un homme, ce genre de femme qui ne croyait plus en l'amour, ce genre de femme qui vivait la vie au jour le jour sans se soucier du futur... Tout simplement après la mort de sa fille. Depuis que son ex mari avait osé la tuer sauvagement, elle s'était jurée de ne plus faire confiance à aucune personne et surtout à un mec. Pourtant Dieu était témoin qu'elle savait aimer un homme plus que tout, son ex était tout pour elle, c'était sa raison de vivre, son envie de se lever le matin. Putain qu'elle l'aimait à en crever, Sonia était certes une femme de caractère, mais elle était fidèle et toujours à l'écoute, la vie de famille a toujours été son rêve le plus profond. La jeune McGregor regrettais cette époque où tout allait bien dans le meilleur des mondes en compagnie de lui et de sa fille chérie, elle a toujours eu l'âme d'une mère et elle l'a encore à ce jour en particulier lorsqu'elle s'occupait de la fille d'une des Walkyries... Avec les enfants Sonia était complètement différente, elle savait se montrer douce et attentionnée avec eux, sans doute parce que cela lui rappelait sa princesse. Elle ne savait pas encore si elle était prête pour avoir un nouvel enfant, encore fallait-il trouver la perle rare, un mec qui serait capable de lire en elle comme dans un livre, quelqu'un à la fois dur mais au fond attentionné et protecteur.

    En attendant ce jour, l'irlandaise se contentait de sauter quelques loubards après avoir beaucoup trop bu en tentant de noyer sa souffrance intérieure. Avec Happy c'était une relation assez spéciale, ils leur arrivaient de se tourner autour et pourtant jamais ils n'ont pu franchir le pas. Elle n'avait jamais rien tenté à son égard, pourquoi ? Peut être parce qu'au fond il était légèrement différent des autres mecs, elle pouvait voir sa souffrance comme si il avait perdu un proche cher à ses yeux tout comme elle avait perdu sa fille. Pourquoi avait-elle un comportement aussi froid envers lui dans ce cas ? Pour elle s'était une façon de lui dire qu'elle l'appréciait beaucoup, si elle avait envie de le grimper cela serait fait depuis longtemps croyez là... Bon cette chambre était loin d'être la plus belle et la plus spacieuse du pays, mais elle s'y sentait bien et la compagnie du motard lui plaisait énormément. Alors qu'elle le nettoyait, elle le vit faire une belle grimace, d'ailleurs elle ne put s'empêcher de rire chose qui était rare...


    Je te croyais plus résistant que ça Happy... Voilà c'est terminé, tu auras une magnifique cicatrice dans quelques jours !

    Sonia sourit légèrement avant de changer clairement de visage après l'avoir entendu parler... N'était-elle qu'un morceau de viande pour lui aussi ? Ces mecs, tous les mêmes.

    Je pensais que tu étais différent des autres...à croire que j'ai eu tort. Tu sais je ne suis pas l'une des petites poules du club ! Si t'as envie d'un plan cul va t'adresser à ces garages à queues.

    La demoiselle se leva d'un bond pour se diriger vers la salle de bain et y revenir sans attendre...

    Et puis pour ta gouverne, si je n'avais voulu qu'une simple partie de jambes en l'air avec toi, cela serait fait depuis un bon moment !!

    La jolie brune prit la bouteille de vodka et avala une nouvelle gorgée de ce délicieux nectar avant qu'elle ne se rende compte qu'elle en avait un peu trop dit. Elle ouvrit grand les yeux avant de se retourner vers Happy et lui dire.

    Euh oublies ce que j'ai dis...

    L'homme lui dit alors qu'il lui laissait le plumard pour cette nuit et qu'il allait passer la soirée sur ce fauteuil à moitié confortable. Au fond il était tout de même différent, la plupart des autres mecs n'auraient pas hésité à lui sauter dessus sans même son avis, il était l'exception à la règle et prouvait qu'il n'y avait pas encore que des chiens en chaleur sur cette planète. Sonia lui sourit puis enleva sa veste en cuir pour laisser apparaître son haut qui s'arrêtait largement au dessus du nombril, laissant entrevoir un petit piercing sur celui-ci. Il lui proposa un joint, chose qu'elle accepta sans broncher, à vrai dire elle en avait bien besoin en ce moment... Une fois qu'il le termina, l'irlandaise le prit et l'alluma avant de tirer une grosse latte dessus. Sonia ne put s'empêcher de sourire à la remarque du motard...

    Exactement ça restes entre nous, sauf si tu veux que je te castre ici et maintenant bel étalon ! Dit-elle en se marrant encore une fois.
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MessageSujet: Re: Play with me baby (Happy)   Play with me baby (Happy) EmptyDim 25 Déc - 14:15



Il y avait des fois où il regrettait d’avoir dû abandonner le ghetto, son quartier, ses frères, pour s’installer à Charming, Si ce n’était pas aussi calme qu’une petite ville lambda du même genre, ce n’était pas aussi mouvementé que lorsqu’il vivait encore à l’autre bout du pays mais surtout, il était proche des siens et c’était bien le plus important. Malheureusement et il le savait, ce fut son comportement inconséquent voire même totalement dangereux pour son gang qui l’amena à se retrouver à Charming plus ou moins contre son gré. Il ne s’était pas attendu à se retrouver avec une nouvelle famille à protéger, malgré tout, il lui fallut un bon moment d’adaptation, d’abord parce qu’il était l’un des rares latinos du groupe mais aussi parce que les codes changeaient sensiblement et que le club était constitué d’une hiérarchie bien plus stricte que n’importe quel gang latino du pays. En effet, il n’y avait pas grande possibilité d’évolution au sein de SAMCRO, il ne leur jetait pas la pierre, lui n’avait pas eu à jouer le prospect trop longtemps avant d’être intégré, contrairement à d’autres qui passèrent le plus clair de leur temps à ramasser la merde de leurs futurs frères, au sens propre comme au figuré. Et n’étant pas un descendant direct des first 9, il put immédiatement tirer une croix sur la place de président, pourtant, il aurait adoré avoir à gérer des hommes. S’il était plus connu pour ses faits d’armes que pour sa stratégie, cela ne l’empêchait aucunement de savoir agir avec sagesse lorsqu’il le fallait. Plus jeune, cette absence de pouvoir l’avait gêné mais à présent, il voyait les choses sous un autre angle, ce n’était plus de parfaits inconnus mais ses frères et peu importait qui décidait puisqu’au fond, on leur demandait constamment leur avis et l’on tentait de mettre tout le monde d’accord. Il avait mûri et s’était aperçu qu’être président apportait bien trop de responsabilités dont il n’aurait su que faire, il préférait laisser ça à ceux dont ce fardeau revenait de droit et se démerder avec le reste. Il était inutile de charger davantage la barque, il irait déjà en Enfer, mieux valait ne pas en rajouter sur la longue liste de ses méfaits. Pour un fervent chrétien, il était plutôt difficile d’assumer l’idée qu’on s’était montré assez mauvais pour mériter une place auprès du cornu. Il n’était pas assez stupide pour penser que de pathétiques confessions feraient changer d’avis le tout puissant. Il avait enfreint l’un des dix commandements à de nombreuses reprises et avec un certain plaisir, il ne fallait donc pas compter pour une jolie place au Paradis. Voilà la vie qu’il avait choisi, ce que la misère dans laquelle il grandit le poussa à emprunter comme chemin, il n’en voulait à personne, tout ce qu’il avait fait fut pour aider sa pauvre mère et tenter de mettre du beurre dans les épinards de façon à ce qu’elle cesse de cumuler les boulots et dorme plus de quatre heures par nuit. S’il y avait une personne contre laquelle il aurait volontiers pesté, c’était son enfoiré de géniteur qui s’était tiré sans même se préoccuper de ce qui arriverait aux siens. Depuis qu’il était enfant, il se promettait qu’il n’agirait jamais comme ça avec ses propres gosses, qu’il ferait de son mieux pour en prendre soin et leur donner tout ce dont ils avaient besoin. Voilà pourquoi il refusait catégoriquement que Chris avorte, il ne l’aimait pas autrement que comme un passe-temps plutôt sympa mais ça n’avait pas d’importance, elle portait son enfant et il était hors de question de la laisser lui faire du mal, de quelque façon que ce soit. L’âge avait sans doute fini par le rendre vieux jeu mais il n’y avait pas des masses de Sons qui auraient accepté que l’une de leur conquête avorte de leur progéniture, sauf pour ceux qui étaient mariés.

Même dans cette chambre d’hôtel, après une soirée supposée le détendre et lui vider la tête, il ne parvenait pas à cesser de penser à ses emmerdes. Il était quand même le roi des cons quand on y réfléchissait bien. La logique aurait voulu qu’il mette une capote, ne serait-ce que pour ne pas que ça se passe comme ça et pourtant, il n’avait pas pris la peine de prendre cette initiative et il n’osait pas imaginer la tête que tirerait Joe si elle apprenait ça. Ils étaient peut-être dans une relation libre mais il y avait des limites, déjà cette relation était surtout libre pour lui parce qu’il cassait la gueule à tous ceux qui osaient l’approcher et ensuite, libre mais pas au point de repeupler la ville avec d’autres bonnes femmes. Quel con quand même ! Et voilà qu’à présent, il prenait une chambre avec une gonzesse du club rival, pactisant avec l’ennemi et s’enfonçant davantage dans la merde la plus noire. Ca risquait d’être sa fête prochainement, pour un peu, il aurait pu décider de camper ici jusqu’à ce que ses conneries soient oubliées. Il déraillait sévèrement ces derniers temps et c’était le moment de se reprendre pour de bon, son apathie ne serait pas longtemps supportée par ses frères et il ne leur en voudrait pas. Ce n’était pas en pleurant les morts qu’on les faisait revenir ou que l’on perpétrait leur mémoire, loin de là même.

« Une à ajouter à ma collection. » lui répondit-il d’un air absent

Des cicatrices, il en avait des tonnes, certaines recouvertes par les tatouages et d’autres qu’il n’était pas parvenu à dissimuler malgré ses efforts mais les plus douloureuses étaient celle sur son âme et celles-là, il n’en parlait jamais, personne n’en avait rien à foutre de toute façon et ce n’était pas son genre de s’étaler sur ce qui lui faisait de la peine, son image en aurait pris un sacré coup. La manière dont elle s’adressa à lui par la suite le fit sortir de sa rêverie, il la fixa avec intensité, relevant le sourcil droit, un brin interloqué. Qu’avait-il dit encore ? Les gonzesses, il fallait un véritable décodeur pour piger où elles voulaient en venir et ce qu’elles désiraient vraiment. Comme il comprenait les gay, hormis peut-être pour toute la partie sexuelle mais en tout cas, dans l’idée, il pigeait bien pourquoi ils ne voulaient pas se faire chier avec les femelles. Il ne prit pas la peine de répondre, sachant pertinemment que ça se terminerait en embrouille et il n’avait pas envie de se prendre la tête pour le moment, il était las et épuisé et avait déjà bien assez à faire avec Joanna sans en plus en rajouter une couche avec une walkyrie, parce que si Joe avait la réplique facile et pouvait balancer des paroles blessantes, Sonia risquait d’en venir aux mains et il préférait éviter de lui faire du mal et d’abîmer sa jolie petite gueule bêtement. Néanmoins, il ne put s’empêcher de noter la panique dans son regard quand elle laissa échapper quelque chose qu’elle aurait peut-être mieux fait de garder pour elle, il lui plaisait, c’était indéniable et maintenant, il en avait eu confirmation, ce qui signifiait qu’il ne manquerait pas de l’emmerder avec ça quand elle pousserait le bouchon trop loin. N’importe qui aurait sauté sur l’occasion pour aller plus loin mais pas lui, pas ce soir et surtout pas en ce moment. Restant d’un calme olympien, il lui roula un joint qu’il lui tendit, essayant de faire baisser la tension qui emplissait l’atmosphère.

« Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir. » répliqua-t-il du tac au tac

Il finit par se défaire de son blouson et allait ajouter une remarque très spirituelle quand son téléphone se mit à sonner, il vit le prénom de Joe s’afficher et lâcha un soupir. S’il ne répondait pas, elle croirait qu’il était très occupé, s’il répondait, elle allait lui casser les couilles, mieux valait remettre ça à plus tard. Il l’envoya directement sur son répondeur et prit juste le temps d’envoyer un message à Opie, son joint aux lèvres, avant d’éteindre son téléphone pour de bon.

« Si j’avais su, je crois que je me serais fait moine, c’est eux les moins emmerdés. Si on oublie le fait qu’ils n’ont pas le droit de baiser. » lança-t-il avec un sérieux tout relatif avant de reprendre « Tu devrais prévenir les tiens, histoire que personne ne s’inquiète de ta disparition, je ne tiens pas à les voir débarquer ici. »


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